Ce qui gouverne le système familial

Nous ne sommes pas aussi libres que nous le croyons. Car nous sommes soumis à un ensemble de lois qui dirigent le système familial.
Ces lois doivent être prises en compte et respectées.
Quand une de ces lois n’est pas respectée cela déséquilibre tout le système.
Les personnes qui en font partie sont mal, dysfonctionnent et y perdent leur énergie.

LES 5 LOIS

  • La vie coule du haut vers le bas.
  • Les enfants sont toujours innocents.
  • Les ainés ont la préséance et les plus jeunes la priorité.

La hiérarchie dans le système familial doit être respectée.
Souvent, il y a un désordre. Par exemple, les enfants prennent le rôle d’un ou des parents. A cause de cela, la fille a la place de la mère et le fils la place du père. Alors aucun n’a sa juste place et cela déclenche des relations conflictuelles, des rivalités. De même, entre frères et sœurs, le plus jeune peut par exemple prendre la place de l’aîné. Et cela crée aussi des conflits.
Lorsqu’il y a des enfants mort-nés, des fausses-couches ou des avortements, eux-aussi ont leur juste place dans la hiérarchie. Par exemple, avant l’ainé, il y avait une fausse couche ou un avortement. L’ainé n’est donc pas en fait le premier, mais le deuxième. Ainsi, la hiérarchie dans les frères et sœurs doit être réajustée.

  • Il y a un juste équilibre à respecter entre donner et recevoir.
    Dans chaque relation il doit exister un équilibre entre le donner et le recevoir. Si l’un des deux ne fait que donner et l’autre n’a pas le droit ou la possibilité de donner à son tour, il y a un déséquilibre qui se crée. Si le déséquilibre devient très grand, la relation finit par casser.
    Alors, éprouver de la gratitude est une façon importante d’équilibrer.

Il y a quelques exceptions :
* Les enfants ne peuvent jamais rendre aux parents ce qu’ils ont reçu. L’équilibre intervient quand eux-mêmes auront des enfants, donnant ainsi à leur tour la vie.
* Cela concerne aussi le maître et les disciples. L’équilibre se fait alors quand le disciple enseigne à son tour.

  • Nous appartenons tout à un système, à un clan. Personne ne peut être exclu.
    Dans tout système, aucune exclusion sous quelque prétexte que ce soit n’est autorisée ; enfants handicapés ou décédés, malades mentaux, avortements, bourreaux, victimes, etc. Tous ont leur place dans le système familial et doivent garder leur place dans notre cœur sous peine qu’ils se rappellent à nous à travers les futurs descendants de notre arbre. Ce descendant sera intriqué malgré lui d’une manière inconsciente avec le destin de cet exclus que la bonne conscience familiale a rejeté tant qu’il ne sera pas vu et réintégré dans le clan.

« Ce que l’on repousse enchaîne et rétrécit, ce que l’on aime rend libre et épanouit. »
Bert Hellinger.